• Le nouveau CHU Amiens Picardie : une modernisation sans précédent de l’offre de soins au service des patients

    Le CHU Amiens-Picardie est l’établissement public de santé de référence et de recours de la Picardie. Région aux disparités départementales marquées, la Picardie se caractérise par un vieillissement de la population important, dans le cadre d’une situation économique et sociale fragile. Si son taux de natalité est favorable, l’espérance de vie y est inférieure à la moyenne nationale et les causes de surmortalité nombreuses, dues majoritairement aux affections cardiovasculaires et aux maladies cancéreuses.

  • La Clinique Saint-Pierre d’Ottignies poursuit sa mutation…

    La Clinique Saint-Pierre d’Ottignies est le centre hospitalier régional de référence du centre et de l’est du Brabant Wallon. Cette position de référence en même temps que de proximité est renforcée par le relatif isolement de l’établissement au sein de son territoire. Depuis plusieurs années, la Clinique Saint-Pierre est en pleine mutation et enchaîne les chantiers. Elle a, notamment, rénové complètement ses plateaux d’hospitalisation, dont le plateau mère/enfant incluant le bloc d’accouchement, la maternité et la pédiatrie, l’hospitalisation de jour oncologique et un nouveau quartier opératoire dédiée à la chirurgie ambulatoire.

  • CHU Saint-Pierre : 25 années de restructuration pour recentrer le patient au coeur de l’activité

    Situé au coeur de Bruxelles, le CHU Saint-Pierre est l’un des établissements de santé publique les plus importants de la capitale belge. Si l’établissement avait connu de nombreuses opérations de modernisation durant son histoire, aucune d’elles n’avaient l’ampleur et les ambitions du projet de restructuration récemment achevé après 25 ans de réflexions et de travaux. Cette opération de restructuration avait pour enjeu la construction, sur le site de la Porte de Hal, de cinq nouveaux bâtiments nécessaires au regroupement et à la stratification des activités en fonction de leur technicité.>

  • CHU de Liège Le patient au coeur du plan stratégique « CAP 2020 »

    Etablissement public et pluraliste, le CHU de Liège est l’unique hôpital universitaire de Wallonie associé à une faculté de médecine à cycle complet. En tant qu’hôpital académique, il remplit trois missions spécifiques : l’activité clinique, dont la prise en charge des pathologies complexes, spécifiques ou nouvelles ; la recherche clinique, la mise au point et l’évaluation des nouvelles techniques et l’enseignement clinique.

  • Pôle mère enfant

    Dans cette rubrique, retrouvez tous les articles liées à la prise en charge de la femme, de la mère et de l’enfant parus dans nos revues.

    Regard d’expert

    Chaque numéro de la revue Architecture Hospitalière Belgique vous propose la vision, le retour d’expérience et le partage des connaissances de certains de professionnels et spécialistes les plus actifs dans le domaine l’architecture hospitalière et de l’organisation et la gestion des …

    Logistique

    Cette rubrique est dédiée à la logistique, une activité transversale de support essentielle à l’efficience de la pratique médicale et soignante, de la prise en charge du patient et de la gestion optimale des espaces et des ressources de l’hôpital.

    Hôtellerie

    Retrouvez dans cette rubrique tous les articles en lien avec les activités hôtelières accompagnant la qualité des soins des établissements hospitaliers pour proposer au patient un séjour agréable et un confort amélioré.

    Grands Projets

    Les articles parus dans la revue abordant certains des projets les plus emblématiques au niveau national grâce à l’intervention d’un ou plusieurs de ses acteurs.

    Culture

    La culture occupant une place croissante à l’hôpital, la rédaction aborde les actions qui lui sont consacrées avec les acteurs impliqués dans son développement.

    Compétences

    Présentation des réponses apportées par les experts dans divers domaines aux problématiques et attentes des acteurs de santé et professionnels hospitaliers.

    Portrait

    Focus sur la réflexion, l’expérience ou le savoir-faire d’une personnalité portant sur la vision de l’hôpital de demain.

    Médico-social

    L’actualité des projets de constructions, restructurations et réorganisations des établissements médico-sociaux.

    Développement durable

    Le développement durable fait l’objet, dans chaque nouveau projet, d’une attention particulière. Analyse et témoignages des professionnels hospitaliers et industriels.

    Technologies

    L’actualité des nouvelles technologies et techniques d’avant-garde au service des établissements de santé (Hôpitaux, cliniques, structures extra-hospitalières)

    Recherche

    La recherche médicale fait partie prenante de l’activité hospitalière et les laboratoires ont leur place privilégiée dans l’architecture hospitalière.

    Plateaux techniques

    Centres névralgiques de tout établissement, leur refonte et leur transformation sont à la base des grandes réorganisations de l’hôpital de demain.

    Grands reportages

    Les grands projets qui font la transformation du parc hospitalier. L’actualité de tous ceux qui pensent bâtissent, modernisent et vivent l’hôpital de demain.

    International

    L’actualité internationale des hôpitaux du globe élargit votre vision sur les projets les plus emblématiques de l’évolution du parc hospitalier international.

  • Edito – Automne/Hiver – 2016/2017

    Claude Brugière, Président et Architecte Associé de l’agence In-Fine Architectes

    DU CRAYON À L’IMPRESSION 3D

    Il y a quelques mois, j’ai vidé le grenier de mon père, lui aussi architecte. 50 ans après, j’ai retrouvé ses dessins et projets d’école dessinés au crayon ou au «tire-ligne » pour les connaisseurs. Il y a 25 ans, jeune architecte diplômé de l’Ecole Spéciale d’Architecture à Paris, nous avons créé avec quelques camarades le premier laboratoire informatique au sein d’une école d’architecture. Malgré les très nombreuses récriminations de nos professeurs nous expliquant qu’il n’était pas possible de concevoir avec un ordinateur, nous avons prôné l’utilisation des tous nouveaux logiciels de CAO/DAO (Conception, Dessin Assisté par Ordinateur). En plus des vues classiques, plans ou façades, les ordinateurs tournaient des journées entières pour créer des vues en perspectives qui permettaient enfin de voir sous différents angles les projets que nous avions conçus. Et aujourd’hui il y a le BIM : cette révolution… Du haut de mes cinquante ans passés, je ne vais surtout pas jouer au blasé, mais je parlerais plutôt d’une évolution que d’une révolution. Je la crois aussi bénéfique qu’il y a 25 ans, lors de l’apparition des premiers logiciels ou des premières tables traçantes où nous essayions de remplacer les pointes par des cutters pour découper automatiquement nos maquettes… aujourd’hui directement imprimées en 3D.

    POURQUOI UNE ÉVOLUTION ?

    Parce que maintenant, nous sommes à même de simuler notre projet avant de le réaliser. Comme un chirurgien se prépare à une greffe cardiaque en testant, répétant ses gestes à partir de simulations et d’images hyperréalistes, nous sommes maintenant capables de représenter, et tester le projet avant qu’il ne soit construit. En arrêtant là le parallèle avec la médecine, nous pouvons mesurer les progrès réalisés en quelques dizaines d’années et devons mettre à notre disposition tous les moyens et outils qui permettront de comprendre et réussir des projets de plus en plus complexes. Parce qu’aujourd’hui l’acte de construire doit accorder un très grand nombre d’intervenants, qu’ils soient architectes, bureaux d’études, bureau de contrôle, économiste, experts et bien sûr entreprises, il est primordial de rassembler la plus grande partie de ces données sur une seule base, bien nommée « base de données ». C’est tout l’enjeu de la maquette numérique qui associe à la représentation graphique toutes les caractéristiques des éléments qui la compose. En anglais la traduction littérale du BIM est « Building Information Model » ; en français c’est plutôt l’association de deux idées clés : « la maquette numérique de construction combinée à une base de données. Et pour s’entendre, s’écouter, se coordonner, il faut travailler sur les mêmes bases. Parce que chaque projet doit permettre de partager, de coordonner ou contrôler, il est nécessaire de mettre en place une méthode collaborative qui régit les échanges. Même si elle évolue de projets en projets, il n’est plus possible de tout rassembler dans une (ou quelques) tête(s) même très bien faites ! Que celui qui se vante de tout maitriser se lève… et vienne passer avec nous une journée sur un chantier de restructuration de bloc opératoire en site occupé.

    MAIS ÇA N’EST PAS UNE RÉVOLUTION

    Le BIM est un outil, un moyen de mieux exercer notre métier d’architecte. Il est le « facilitateur » mais pas « l’initiateur » de l’essence même de notre métier qui consiste à concevoir des espaces, bâtir des édifices en y incluant tous les aspects sociaux, environnementaux et urbains. Sans parler bien sûr de la dimension économique, du planning toujours serré et des (trop) nombreuses contraintes techniques… Le BIM n‘apporte pas la connaissance du milieu hospitalier, l’audace, la créativité, l’innovation dans la conception et la réalisation de nos bâtiments. Bien sûr l’environnement a grandement évolué, mais les fondements sont les mêmes, ils restent, et doivent rester humains. Le BIM va maintenant faire évoluer tous ceux qui ont un lien direct ou indirect avec l’acte de construire. Nos projets ne peuvent exister sans Maîtres d’Ouvrage responsables et entreprenants, à qui on demande aussi toujours plus, pour toujours … moins. S’il reste juste un outil de concepteur, nous passerons à coté de tout l’intérêt de cet outil. Le BIM doit être impérativement partagé et sa portée doit être étendue. La conception et la construction ne sont qu’une partie de la vie d’un bâtiment (environ 15% de son coût global), bien qu’elle soit déterminante dans son usage ; le BIM apporte les moyens de régir les cycles de vie du bâtiment pour les 15 ou 30 ans à venir. Il est un outil de simulation et de gestion extraordinaire. Nous n’imaginons pas encore toutes les incidences positives de cet outil, de cette démarche, qui va permettre rapidement (si on le souhaite) de raisonner sur le vrai « coût global » plutôt que sur le seul coût de construction… tout dépend de la volonté commune des différents acteurs précités. Au final, le résultat n’est-il pas comme la médecine, au bénéfice de tous ?

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